Il était une fois, dans les plaines vastes d’un monde nommé Blablaland, remplies de poneys roses ailés qui mangent des arcs-en-ciel et qui font des cacas papillon : UN ENFANT. S’appelant Bruno. Cet enfant, même si son physique laissait à envier, était très sage, se montrant toujours très sympathique avec ses compagnons de classe. Il était même plus que sage, bien que des fois, justement, ses compagnons se moquaient de son physique. Mais il ne les écoutait pas.
Ensuite vient ce terrible jour… un jour… maudit. Il faisait sombre ce jour-là. Et cet enfant aimait ça. Donc, comme à son habitude, il alla dans les plaines fleuries de Blablaland. Il s’assoupit en-dessous d’un arbre, mort de fatigue.
Quand il ouvrit les yeux, il essaya de s’étirer : impossible. Zut ! Il était dans une boîte, comme un cercueil, mais…ce qui était d’autant plus étrange, c’est qu’il y avait de la terre à ses pieds… Comme si la personne qui l’avait mis à l’intérieur savait que l’enfant était doté d’un pouvoir…
Un grand pouvoir… Un pouvoir qu’il ne connaissait pas encore… Enfin, à moitié. Il était doté d’une intelligence hors-pair et savait se sortir des pires situations jamais rencontrées. Il avait peur. Mais essayait de ne pas se laisser déstabiliser. Il essayait de garder son sang froid. Le pouvoir était que, par son intelligence, il pouvait faire apparaître des objets. Simplement par la pensée.
Donc, il réfléchit. Il se sentit emporté d’une haine fulgurante. Il cassa l’espèce de “cercueil” en un rien de temps. Munit de quoi ? D’une hache. Il ne savait donc pas d’où elle venait, évidemment. Il comprit en un instant. Comme un éclair. Il se sentit pris d’une joie immense. Il était très content de ce qu’il venait de découvrir. Il voulait savoir qui l’avait enfermé là, et le frapper. Mais ce qui s’en suit ne fut pas sans conséquence…
Celui qui l’avait enfermé se trouvait juste derrière lui.
"Je suis content de ne plus être seul", dit la voix de l’homme mystère qui se trouvait derrière l’enfant.
Bruno eut très peur et se retourna.
"Qui êtes-vous ? Comment vous appelez-vous ? Pourquoi m’avez-vous fait ça ? ATTENTION J’AI UNE HACHE MONSIEUR ! Je peux vous faire très mal."
L’homme ricana et fit apparaître un bouclier devant lui.
"Je ne te veux pas de mal. C’était un test. Je m’appelle Nicolas. Je suis ton voisin éloigné. J’ai toujours veillé sur toi. Depuis que tu es petit. Je connais tes parents. Ils me disaient toujours si tout se passait bien à l’école. J’ai directement compris que tu étais doté d’une intelligence peu commune. C’est ainsi que hier, quand je t’ai regardé t’éloigner, j’ai enfin eu l’occasion rêvée de voir si tu étais bien comme moi.
-Mais… mais… Avant d’être enfermé dans cette boîte, je ne connaissais même pas l’existence de ton pouvoir ! dit Bruno, envieux de connaître quelqu’un comme l’homme, qui possédait le même pouvoir que lui.
-Ne t’inquiète pas, dit l’homme, je suis là pour t’apprendre ce qu'il t’arrive. Mais asseyons-nous d’abord, nous serons ainsi plus à l’aise.
-D’accord, monsieur. Je vous écoute, dit Bruno.
-S’il te plaît, arrête de m’appeler ainsi ! Appelle-moi Nicolas. Donc, maintenant que nous sommes bien installés, je vais te raconter une histoire. Jadis, lorsque j’avais ton âge, j’étais vraiment très doué à l’école, comme toi. Je rapportais toujours de bonnes notes, et j’étais doté d’une intelligence peu commune, tout à fait comme toi. Jusqu’au jour où un homme m’a kidnappé. J’étais très énervé, et tout d’un coup, une arme surgit devant moi. D’abord, ça m’a un peu fait peur, je dois te l’avouer, mais ensuite, j’ai compris ce qu’il m’arrivait. Que j’étais doté d’un pouvoir : faire apparaître des objets seulement par la pensée. Évidemment, ceux qui m’avaient kidnappé prirent peur, et se sont encourus comme des mauviettes. Mais je n’ai jamais parlé de ce pouvoir à personne, sauf toi, maintenant, dit l’homme qui avait l’air un peu plus sympathique à présent.
-Et y a-t-il d’autres personnes comme nous ? Dotées de ce pouvoir ?, dit Bruno.
-Non, je ne pense pas. Enfin, dans ce cas, je ne connais pas leur existence alors, dit l’homme."
Il avait l’air d’être déjà âgé, il devait facilement approcher la soixantaine. Finalement, les apparences étaient trompeuses. Il était laid. Et pourtant… Très sympathique. Il avait de très beaux yeux bleus, vraiment clairs. Sur son visage ridé pouvait-on apercevoir quelques petits points de beauté ou tâches de rousseur. Mais… Ce qui le rendait laid, c’étaient les formes de son visage. Il avait aussi plusieurs cicatrices sur le front, un nez complètement disproportionné par rapport au reste de son visage. Même qu’il était retroussé. Par contre, il était vraiment très grand, et comme le disait-il si bien, il était intelligent (selon lui), et avait l’air sage. Aussi, il portait un chapeau brun foncé, et avait une canne en bois orné un peu d’or, par ci par là. Il avait une petite barbe, d’un ou de deux jours, aussi. Enfin, ça ne le rendait pas plus beau, soi dit en passant.
"Enfin, comme ça tu sais tout, dit l’homme. Je vais te reconduire chez toi. Ne parle de ça à personne. Garde-le pour toi, ça vaut toujours mieux. Tu diras à tes parents, pour ne pas les inquiéter, que tu étais un peu passé chez moi. Et, comme il n’y a pas de courant chez moi, ils n’y verront que du feu.
Il toussa.
- Tu sais, reprit-il, je deviens déjà assez vieux, j’ai un cancer et je vais mourir dans pas très longtemps, à mon avis…
- Oh…je suis désolé, dit Bruno.
Il le prit dans ses bras.
- Tu ne dois pas être désolé, futur grand sage, dit l’homme qui n’arrêtait pas de tousser.
Ainsi, ils marchèrent le long de la route jusqu’à la maison du petit Bruno.
- Merci, grand-sage, dit Bruno. Je passerai demain te rendre visite. Merci beaucoup.
Il le reprit encore une fois dans ses bras et ensuite, ouvrit la porte de chez lui."
Une semaine plus tard, Nicolas (aussi appelé le Grand Sage) mourut. Bruno fut très triste de l’apprendre. Il l’aimait bien, cette homme qui, depuis sa naissance, en fait, avait toujours été là pour lui, mais qu’il n’y avait jamais vraiment fait attention. C’était triste. Il pleura longuement. Chez Bruno, tout se passait bien. Il devint encore plus fort à l’école et ramenait des notes complètement formidables. Un jour, lors d’un incendie, il sauva plusieurs personnes, mais son pouvoir resta secret.
C’est ainsi qu’il fut appelé le Grand Sage.
Merci à deby100 pour sa nouvelle !
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